C’est un événement important dans le monde du sabre français qui se déroulera, le week-end prochain, sur les pistes de la Maison de l’Escrime à Tarbes.
La Fédération Française a voulu innover en mettant en place une épreuve qui durera 4 jours et qui verra les meilleures sabreuses et les meilleurs sabreurs de l’hexagone dans toutes les catégories s’affronter. Et les dirigeants français ont choisi de confier l’organisation de cette « semaine du sabre » à l’Amicale Tarbaise d’Escrime. Une marque de confiance évidente dans les qualités de toute l’équipe du président Guillaume Chamak.
Ce sont les séniors qui ouvriront le bal le samedi 29 octobre. Les équipes de France olympiques féminines et masculines seront présentes et, bien-sûr, les regards des Tarbais seront tournés vers Maxime Pianfetti, champion de France en titre et vice-champion du Monde. Florian Schikelé, auteur d’un bon début de saison, fera lui aussi partie des prétendants à la victoire.
Le lendemain, dimanche 30 octobre, verra les cadets (M17) entrer en lice. L’épreuve servira de support au traditionnel tournoi de l’ATE, le Sabre d’Or. Chez les filles, la tarbaise Céline Giraud, championne de France 2022, se devra de confirmer face aux toute meilleures françaises.
Lundi 31 octobre, ces cadets pourront se frotter aux meilleurs juniors (M20) tricolores. Et si le champion de France de la catégorie, le tarbais Antoine Pogu est désormais passé chez les séniors, nul doute que son frère Axel et Baptiste Baylac (vainqueur du Sabre d’Or l’an passé) auront à cœur de se faire une place de choix dans leur nouvelle catégorie. Mais c’est évidemment Mathilde Mouroux, championne du Monde avec l’équipe de France junior, qui sera certainement la meilleure chance de victoire pour les tarbais dans cette épreuve.
Les vétérans termineront cette « semaine » le mardi 1 novembre.
Rendez-vous donc à la Maison de l’Escrime pour découvrir ce que le sabre français peut proposer de mieux, chaque jour, dès 9 heures le matin et vers 18 heures (sauf le mardi vers 14 heures) pour assister aux finales, dont certaines pourraient prendre des airs de finale olympique… Et tout ça, bien-sûr, gratuitement.